Adapté de la célèbre comédie musicale éponyme créée en 1978, vue par addition de fourscore millions de spectateurs, Cats get in dans une version cinématographique chapeautée par l’Oscarisé Tom Hooper. Le résultat est… déconcertant !
La vie est pleine de surprises ou d’imprévus addition ou moins agréables. Rater son bac, la découverte d’un kyste ovarien ou bien encore une fracture fémorale lors d’une soirée un peu trop arrosée. Néanmoins peu de choses nous préparent réellement à 50’expérience qu’est la vision de Cats. Produit par Universal à hauteur de 100 millions de dollars, chapeauté par fifty’oscarisé Tom Hooper et doté d’un casting pas forcément dégueu, le cinema partait bien pour être un des phénomènes de fin d’année. Évidemment, et si vous avez vu la bande-annonce, vous savez qu’au pied du sapin on peut aussi trouver du charbon lorsqu’on n’a pas de run a risk.
Autant le dire tout de suite, cette transposition au cinéma n’ajoute peu, voire pas de nouveaux éléments à un scénario qui était déjà très pauvre de base of operations. On y conform donc une floppée de chats qui dansent et virevoltent, dans 50’attente que la matriarche des Jellicle (la « tribu » principale des chats) choisisse L’Élu qui pourra monter dans la Célestophère pour atteindre les cieux et…voilà ! Hors ce prix divin à l’utilité toute relative est également convoité par le méchant Macavity, prêt à tout pour supprimer ses opposants. Un pitch tout à fait anecdotique qui de toute façon ne présente aucun intérêt étant donné que 97% du celluloid est composé de morceaux chantés.
L’ajout du nouveau personnage de Victoria (jouée par Francesca Hayward), un chat égaré et découvrant ce monde n’apporte finalement qu’une porte d’entrée toute relative pour le spectateur. Les personnages sont grossièrement caractérisés, ressemblant avant tout à des archétypes utilisés pour one ou 2 scènes avant de passer au suivant. Un vide scénaristique et thématique de 1h50 est déjà un problème, mais malheureusement pour mind les exploits du celluloid vont summation loin.
Tom Hooper, pourtant réalisateur compétent, second’était déjà essayé à la comédie musicale avec boy adaptation assez discutable des Misérables en 2013. Amoureux du genre, le réalisateur function d’une mise en scène non inspirée à base of operations de plans serrés et fixes sur les visages et les corps, ne mettant que rarement en avant la chorégraphie ou le ballet général. Les divers décors (pourtant dotés d’une fabrication exemplaire) sont également peu utilisés, tels des salles au gigantisme prononcé dont on ne sait que faire à office placer 50’activeness tout au centre comme au théâtre. Une telle fainéantise pour cette transposition n’a d’égale que le dégueulis visuel qu’on va devoir se taper.
Chat fait mal aux yeux
« Ce n’est pas parce qu’on peut le faire, qu’on doit le faire » disait Jeff Goldblum dans Jurassic Park. Visiblement personne dans cette onéreuse entreprise n’a retenu la leçon, auto oui les personnages du cinema ont été créés via la operation capture. Désireux de second’affranchir de costumes pour conserver les traits et fifty’acting de ses interprètes, le résultat produit immédiatement la sidération et la stupéfaction. Des créatures félines humanoïdes au faciès pas possible qui se contorsionnent, se caressent, gémissent, et semblent excitées comme dans fifty’attente d’une partouze géante. Un décalage full dans les intentions qui interdit tout thought d’émerveillement pour aller flirter avec nos plus intimes cauchemars.
Dans ce déluge de fautes de goûts et de management artistique repoussante, on pourra trouver un ou ii personnages au visuel plus acceptable, mais 50’impression d’évoluer dans un Enfer de Dante mixé au rejeton bâtard du Chat Chapeauté demeure durant tout le film. Un suicide créatif aux proportions inédites donc, sublimé par des visages hybrides plein de fourrure côtoyant des mains et pieds humains (parfois en gros plan) pour tout adepte de paraphilie. Attendez de voir en gros plans des cafards et souris à tête humaine à la finition summation que douteuse, et vous obtiendrez la Palme du dégout de l’année.
Si la coupe du monde du malaise était déjà à portée de primary, Cats la brandit avec une facilité déconcertante dès qu’on aborde les divers acteurs complètement transfigurés. Entre une Rebel Wilson (qui se gratte les parties joyeusement) et un James Corden (en gros bouffon bouffeur de détritus) détenant les moments d’humor les plus gênants de cette entreprise maudite, le degree est assez élevé. On sera légèrement compatissant envers Judi Dench et Ian McKellen miaulant en chats grabataires sortis d’EHPAD, et n’ayant pas 50’air de comprendre dans quelle galère ils sont embarqués.
Il faudra attendre les apparitions express de Jennifer Hudson (tentant vainement d’insuffler de fifty’émotion), Taylor Swift (distribuant de 50’herbe à chat dans un numéro de cabaret assez fascinant) voire Jason Derulo en chat surexcité pour insuffler un soupçon d’âme dans une ébauche d’histoire se révélant étonnamment plate dans sa narration à base of operations de scénettes introductives. Seul le charisme de Idris Elba semble résister, jusqu’à ce qu’on le voit nu, parties génitales amputées pour y laisser un entre-jambes soyeux. On vous a prévenu, Cats est une expérience hardcore.
Comme un chat dans la gorge
Qu’y a-t-il donc à sauver dans un tel OVNI cinématographique ? Peu de choses malheureusement. A role que les décors sont évidemment originaux, que la photographie soit curieusement soignée et que les parties chantées sont globalement pertinentes d’un indicate de vue song, Cats ne parvient tout simplement pas à réussir ce qu’il entreprend et à justifier son existence. En transposant telle quelle la comédie musicale en brodant une narration fantôme au sein d’un univers visuel dérangeant, c’est toute la fondation qui second’écroule malgré le talent des chanteurs et danseurs impliqués.
Mal rythmé et repoussant, Cats reste donc une anomalie totale dans le paysage actuel. Nul doute que Zemeckis, Cameron ou Jackson y auraient réfléchi à 2 fois avant de développer la operation capture si ils avaient été au courant d’une telle aberration. Ni destiné aux enfants ou aux familles, ni satisfaisant pour les aficionados de la comédie musicale, Cats est une boîte de Pandore inédite, une curiosité dénuée de fun pour déviants et spectateurs curieux amateurs de plantages cosmiques. Unique tout simplement !